En 2017, la préfecture du Pas-de- Calais autorisait la chasse de 90 blaireaux dans 400 communes et celle du renard dans le département, et ce, toute l’année ! Le Groupement de défense de l’environnement dans l’arrondissement de Montreuil (GDEAM) et l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) ont alors saisi le tribunal administratif pour contester le bien fondé de cette décision.
Il aura fallu attendre le 10 avril 2020 pour que la justice se prononce d’une manière claire et condamne le représentant de l’Etat pour absence de preuves scientifiques justifiant le recours à la chasse. La justice rappelle qu’il existe d’autres moyens pour se prémunir de ces espèces sauvages avant le recours à la battue.
La Commission Condition Animale d’EELV se félicite de cette décision, véritable victoire des militant.e.s de la cause animale, et rappelle que la faune sauvage est un élément indispensable et régulatrice de notre environnement. Nous entendons également dénoncer les trop nombreuses dérogations préfectorales prises en faveur de la chasse en cette période de confinement. Enfin, nous rappelons notre volonté de mettre fin à la pratique du déterrage et des pièges tuants (également appelée “vénerie sous terre”) car cette technique de chasse est d’une extrême cruauté et provoque la destruction des écosystèmes forestiers.