Les citoyennes et citoyens européen·ne·s sont pleinement engagé·e·s dans la défense des animaux. Leurs appels et initiatives citoyennes sont pourtant pour l’instant restées quasi sans réponse. Nous, Écologistes, nous engageons pour faire reconnaître les animaux comme des êtres sensibles et sentients, capables d’une vie propre et devant être protégés. Nous sommes déterminé·e·s à prendre soin de tous les animaux, de toutes les espèces, à restaurer leurs habitats naturels, agir sur leur élevage, leur transport, ainsi que leur exploitation à des fins d’expérimentation. Nous luttons pour que ces êtres vivants ne soient plus considérés comme des objets.
NOS PROPOSITIONS POUR LES ANIMAUX :
AMÉLIORER LES CONDITIONS DE TOUS LES ANIMAUX, QUELS QUE SOIENT LEUR ESPÈCE ET LEUR STATUT
- DÉVELOPPER UN PLAN D’ACTION POUR LES DROITS DES ANIMAUX passant notamment par la révision de la réglementation européenne sur le bien-être des animaux d’élevages.
- CRÉER UN POSTE DE COMMISSAIRE EUROPÉEN DÉDIÉ À LA CONDITION ANIMALE
- RENFORCER LA LÉGISLATION ENTOURANT L’EXPÉRIMENTATION ANIMALE. S’il est pour l’instant difficile d’aller vers une interdiction complète des animaux dans le cadre d’études scientifiques et de santé, il est nécessaire d’encadrer davantage les pratiques et d’investir dans la recherche d’alternatives à substituer aux animaux.
- STOPPER L’ÉLEVAGE DES ANIMAUX À FOURRURE EN EUROPE et interdire l’importation.
- AMÉLIORER LES CONDITIONS DE TRANSPORT DES ANIMAUX, cause de grandes souffrances. Nous souhaitons limiter la durée du transport d’animaux vivants (8h maximum, 4h pour les oiseaux et les lapins) ; interdire l’exportation d’animaux vivants vers des pays hors de l’UE qui ne respectent pas les standards européens ; interdire le transport pour les catégories d’animaux vulnérables (nourrissons, animaux en fin de gestations) et lorsque les conditions climatiques ne sont pas adéquates, sauf au sein d’une même exploitation ; préférer le transport de carcasses au transport d’animaux vivants.
- METTRE FIN AUX PRATIQUES CRUELLES VIS-À-VIS DES ANIMAUX : broyage systématique des poussins mâles, corrida, gavage, chasses cruelles…
- PERMETTRE AUX PARLEMENTAIRES UN DROIT DE VISITE INOPINÉE des lieux dans lesquels des animaux sont détenus à des fins commerciales et des abattoirs.
- LUTTER CONTRE L’ÉLEVAGE ILLÉGAL D’ANIMAUX DOMESTIQUES. Ces élevages illégaux s’accompagnent souvent de conditions de vie et de transports inacceptables. Il est nécessaire d’investir davantage dans la surveillance et le démantèlement de ces réseaux, dont bénéficient souvent les pays de l’Ouest.
- CRÉER UNE “LISTE POSITIVE” EUROPÉENNE PRÉCISANT QUELS ANIMAUX SAUVAGES PEUVENT ÊTRE DÉTENUS PAR DES PARTICULIERS. Ce format, plutôt qu’une liste d’interdictions, garantit une protection plus forte des espèces, en contraignant aussi le marché et le trafic.
- RENFORCER ET ACCÉLÉRER LA MISE EN PLACE DU PLAN D’ACTION 2022 CONTRE LE TRAFIC D’ESPÈCES SAUVAGES ET EXOTIQUES et priver ainsi le crime organisé d’une source importante de revenus.
- INTERDIRE ET LUTTER CONTRE LE COMMERCE DE TOUT PRODUIT ISSU D’ESPÈCES EN DANGER D’EXTINCTION (ivoire, cornes, peaux, ailerons de requins, etc).
- GARANTIR LA CONSERVATION DU STATUT D’ESPÈCE PROTÉGÉE POUR LE LOUP. Il est nécessaire de protéger davantage les troupeaux et l’activité des éleveurs et éleveuses, de ce prédateur, mais sans remettre en question sa propre protection.
- OCTROYER UNE PERSONNALITÉ JURIDIQUE AUX ANIMAUX et la reconnaissance de leurs droits fondamentaux.
LIMITER L’IMPACT DE L’ÉLEVAGE À DES FINS ALIMENTAIRES
- ATTEINDRE AU MOINS 50% DE DIMINUTION DE VIANDE ET DE POISSON CONSOMMÉS D’ICI 2050. Mettre en place un plan stratégique européen de soutien aux protéines végétales, aux légumineuses et aux cultures d’algues par exemple.
- INSTAURER UNE JOURNÉE VÉGÉTARIENNE EUROPÉENNE
- INTERDIRE L’ÉLEVAGE EN CAGE. Caractéristique d’une agriculture que nous refusons, l’élevage en cage n’apporte aucun intérêt autre qu’un gain économique, et doit être banni de nos pratiques pour toutes les espèces, qu’elles soient destinées à la production alimentaire, à l’abattage ou à la vente d’animaux domestiques.
- EMPÊCHER L’IMPLANTATION DE FERMES-USINES À POISSON en Europe (poulpes en Espagne, saumons en France…) et sortir des fermes-usines à animaux. Instaurer un moratoire sur toute nouvelle installation ou extension de fermes-usines, c’est-à-dire les élevages de viande ou de lait à taille industrielle. Ajouter une nouvelle conditionnalité à la PAC sur la densité d’animaux pour que l’argent public ne vienne plus soutenir l’élevage industriel. Assurer aux consommateur·ice·s de la transparence sur les conditions d’élevage, de transport et d’abattage via un étiquetage détaillé.
- LIMITER LES SOUFFRANCES ENDURÉES DANS LES ABATTOIRS et rapprocher les différents lieux de vie et d’abattage des animaux d’élevage. Rendre obligatoire l’utilisation de la vidéosurveillance pour lutter contre les pratiques barbares. Améliorer le transport, l’arrivée et l’attente des animaux avant abattage. Soutenir le maillage territorial des abattoirs de proximité ainsi que l’abattage à la ferme. Faire évoluer la réglementation vers l’abolition des autorisations dérogatoires d’abattage sans étourdissement.