Depuis novembre la grippe aviaire fait son retour en France impactant de plein fouet des millions d’oiseaux. Suite à la détection d’un foyer d’influenza aviaire dans un élevage de poules pondeuses dans le Nord (59), le gouvernement a décidé de confiner l’ensemble des animaux, mettant fin en plein air.

Cette épidémie est la 4ème du même type depuis 2015. L’epizootie (maladie frappant un grand nombre d’animaux) de 2020 avait ainsi conduit à la mort de 3,5 millions d’animaux.  » La source de la multiplication des épisodes de grippes aviaire est dans le mode de production. La taille des élevages et la concentration de milliers d’animaux enfermés tout au long de leur vie dans des hangars conduit au développement des maladies. Oui l’élevage industriel est responsable de la situation« . s’alerte Jean-Christophe Leclercq, co-responsable de la Commission Condition Animale d’Europe Ecologie – Les Verts.

Les élevages intensifs sont des lieux de multiplication de maladies menaçant les animaux et la santé humaine. La grippe aviaire comme la grippe porcine peuvent toutes les deux impacter l’humain.  Il est urgent de changer notre modèle agricole et notre alimentation !

La Commission Condition Animale appelle à : 

• Végétaliser notre alimentation en réduisant la consommation de protéines animales (viande, oeufs, produits laitiers, poissons, etc.)  

•  Mettre fin à l’élevage industriel et intensif en accompagnant la transition vers un élevage 100% plein air respectant le bien-être animal c’est-à-dire sa santé et son bien-être physique mais aussi mental.

•  Promouvoir les races rustiques plus résilientes

« Jusque février/mars 2022, il n’y aura donc pas d’œufs ou volailles de plein-air dans nos commerces, malgré le packaging trompeur » rappelle Laura Rouaux, co-responsable de la commission. L’occasion de végétaliser pleinement son assiette ?